Quelles sont les cinq vertus ?

La vertu, c’est la capacité de faire le bien, et elle est une grande aide pour atteindre la paix et le bonheur. La maîtrise de soi est en elle-même une grande vertu, car l’esprit se tourne souvent vers la méditation du mal. Le contrôle sur les organes de l’action – Karma Indries – est vraiment nécessaire. Les méfaits de la langue et de l’œil doivent être évalués ou maîtrisés. Bhai Gurdas insistait sur la culture de la parole douce, de la tolérance et de la charité.

La vérité occupe la première place parmi les vertus recommandées par les Gourou sikhs. Selon Gourou Nanak Dev Ji, « La vérité est le remède à tous les maux, elle lave tous les péchés. » La vérité inclut la droiture, l’honnêteté, la justice, l’impartialité et l’équité. Une « vie véridique » est en réalité une vie vécue selon le modèle fixé par les Gourou sikhs.

Le contentement est une autre vertu. Un esprit content est libre d’ambition, d’envie, d’avidité et de jalousie. Sans contentement, il est impossible d’acquérir la paix intérieure.

La patience est une autre qualité qu’un Sikh doit cultiver. La patience donne le courage d’affronter bravement toutes les épreuves et les malheurs. La tolérance, surtout lorsqu’on est en position de punir son adversaire, est un atout précieux.

La foi parfaite dans le Gourou est la quatrième vertu que le Sikh doit cultiver et développer. La foi implique de considérer l’enseignement du Gourou comme infaillible et de le suivre dans la vie quotidienne. Le Gourou met souvent le dévot à l’épreuve. Un vrai Sikh ne perdra jamais la foi et ne suivra personne d’autre que son Gourou. Ceux dont la foi est affaiblie ou insuffisante ne peuvent pas servir véritablement le Gourou ni atteindre l’objectif de leur désir le plus cher.

Une autre vertu est la compassion (Daya). Cela implique de considérer la difficulté ou la peine d’autrui comme les siennes propres et d’aider à les soulager autant que possible. La compassion inclut également le fait de passer outre les imperfections et les erreurs des autres, car l’erreur est humaine. Les Gourou admiraient les Sikhs qui observaient les défauts d’autrui, mais ne les exposaient pas à leur détriment.

Le Sikh considère la pratique de la vertu comme un moyen et non une fin. Son objectif est l’intégration de la personnalité humaine avec la réalisation spirituelle.

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